La CGT

Faire progresser la CGT pour le fer

Du 16 au 22 novembre prochains, 151 000 cheminots seront amenés à élire leurs représentants du personnel au sein des comités sociaux et économiques (CSE).

Issue des lois Travail, Macron et Rebsamen, la création des CSE (33 à l’échelle nationale) à compter du 1er janvier 2019, s’accompagne de la suppression de toutes les instances représentatives du personnel (IRP) existantes. Les DP, CE et CHSCT n’existeront plus.

A cela s’ajoute une autre nouveauté. La généralisation du vote électronique qui remplace le vote physique et par correspondance.

Les mises en place des CSE et du vote électronique ont vocation pour le gouvernement et la direction du Groupe Public Ferroviaire SNCF (GPF SNCF) de réduire l’expression de la démocratie dans l’entreprise et de limiter les capacités des organisations syndicales à fédérer, organiser et mobiliser les cheminots sur leurs revendications. Si certaines organisations s’en accommodent très bien, ce n’est pas le cas de la CGT.

Un vote massif en faveur de la CGT serait un véritable séisme s’inscrivant totalement en faux avec le fatalisme ambiant savamment entretenu par les prêcheurs du renoncement. Chaque voix en faveur de la CGT sera le marqueur d’un profond désaveu de la politique menée conjointement par le gouvernement et la direction concernant l’avenir du service public ferroviaire SNCF, les emplois cheminots et de leurs conditions sociales et de travail.

Les cheminots retraités ont ouverts la voie lors des élections de leurs représentants au Conseil d’administration de la CPRP SNCF.

Le 18 octobre 2018, créditée de 39,71 % des voix (+1,82 points par rapport à 2013), reléguant la seconde organisation à près de 20 points derrière, la CGT a réalisé son meilleur score depuis la création de cette élection (en 2008) et renforce donc sa place au sein du CA de la CPRP SNCF.

Nos voyants sont tous au vert. Alors transformons l’essai du 16 au 22 novembre.
Ensemble, faisons progresser la CGT à la SNCF pour le fer.

La Sécu

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