Cette action, initiée principalement au commercial train et au matériel, a finalement rassemblé des agents de tous les services !
Mais face aux nombreuses interventions de collègues, désireux d’exprimer leur mal-être au travail, la direction a répondu par le sarcasme et avec dogmatisme en prenant pour alibi l’ouverture à la concurrence.

Les mêmes constats dans tous les services :

• ASCT : Manque d’effectifs, remise en cause des accords locaux, des protocoles congés, GPT de 6 jours …
• ADC : Manque d’effectifs, remise en cause des accords locaux, roulements inadaptés, difficultés de commande…
• Matériel : Manque d’effectifs, pas d’évolution de carrière, perte de revenus à la Logistique Intérieur, installations inadaptés…

Toutes et tous, ont démontré leur attachement à leurs métiers, mais dénoncent le manque de sens et les incohérences des organisations mises en oeuvre par la direction !

Des revendications claires :

✔ L’embauche de 48 ASCT en urgence avant fin 2019 ;
✔ L’embauche de 24 agents de conduite d’ici la fin de l’année, suivi d’un plan d’embauches massif d’un minimum de 48 agents hors départs en retraites dès le début 2019 ;
✔ L’embauche urgente d’au moins 23 agents à la maintenance du matériel à Nantes et à la COPROD ;
✔ La création de postes supplémentaires à la Logistique Intérieure pour répondre à l’augmentation de la charge de travail ;
✔ La création d’une équipe de maintenance en gare de Nantes et le développement de celle de Le Mans Pont Lieu ;
✔ L’embauche de 2 agents à la CPS au TER ;
✔ L’arrêt immédiat des fermetures ou des réductions d’horaires d’ouvertures des guichets dans les gares ;
✔ La réouverture de l’ensemble des guichets déjà fermés ;
✔ Le maintien des usages et accords locaux existants et la renégociation loyale de ceux déjà dénoncés ;
✔ Le maintien du régime de travail établissement des agents de la direction du TER.

La mobilisation des cheminots nécessaire :

Les cheminot-e-s présent-e-s à l’envahissement ont pu mesurer le mépris dont fait l’objet leur réalité et celle des usagers.
Ils ont aussi compris, qu’il n’y aura qu’une solution pour se faire entendre :

Amplifier et généraliser l’épreuve de force à tous les services !

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